Les gentils finissent-ils les derniers ? La réponse est oui, selon une enquête menée par des chercheurs des universités de
Notre Dame (Indiana) et de
Cornell (New York). Au bureau, la gentillesse ne paie pas. Les hommes qui s'expriment vertement gagnent en moyenne 18 % de plus que ceux qui se montrent conciliants. "Un homme agréable ne renvoie pas une image très masculine", commentent les auteurs. "Sans s'en rendre compte, les managers embauchent et récompensent les goujats", fait remarquer l'un des chercheurs dans le Wall Street Journal. Apprécié mais fauché ou détesté mais riche, il faut choisir. Il y a deux ans, une étude anglaise était, elle aussi, arrivée à la même conclusion.